Trouver la paix et le contentement
Les mots de Mary Oliver "quelque chose m'a harcelé toute la journée et j'ai pensé que mon cœur allait se briser"... C'est une situation bien connue où nous nous retrouvons perdus avec le monde, essayant de retrouver le chemin de notre centre au milieu d'eaux lourdes et turbulentes. Oliver suggère d'être embrassé et d'embrasser la nature pour trouver un lieu de guérison. Ses paroles, sacrées par sa puissance, peuvent apaiser un cœur brisé. Sutra 2.32 nous enseigne que les cinq principes personnels d'action positive peuvent aussi apaiser le cœur. La pureté, le contentement, une vie disciplinée, l'étude des textes sacrés et l'adoration de Dieu est ce que nous avons appelé le yoga de l'action. Alors que je sens mes humeurs changer, aujourd'hui, le contentement semble assez insaisissable ! Quelle est donc cette qualité de vie que les yoga sutras nous poussent à adopter ? Tout d'abord, le texte dit que c'est une attitude positive et que ce n'est pas une satisfaction passive ! C'est par un acte de foi actif que nous pouvons viser à équilibrer le psychisme et trouver le contentement. Je ne vais pas très loin, je pense que ça va donc ma pratique, ma pratique des postures et de la respiration, ma vie éthique tous ces aspects vont avec le temps m'apporter du contentement. Est-ce que c'est? Ce sont presque les mêmes principes qui ont été donnés dans le sutra 2.1 ; la seule différence est qu'ici pour les atteindre, nous avons besoin de pureté et de contentement ? Qu'y a-t-il de si puissant dans le contentement qu'un chemin vers notre psyché vers notre cœur ? Les yogis nous ont dit que si nous travaillons dur avec constance, si nous nous étudions et si nous abandonnons nos motivations égoïstes, nous trouverons le contentement. Alors qu'en est-il de vivre dans l'instant, comment équilibrons-nous chacun de ces moments pour atteindre le contentement ? Hier, alors que je me regardais dans le miroir, j'ai vu mes imperfections et mon corps vieillissant, et soudain, alors que je contemplais cela d'un œil critique, une voix est entrée et a vu que mes bras étaient forts, mes jambes travaillaient , mon cœur bat, mon sourire est contagieux et j'ai vu combien il y a plus dans mon incarnation que la véritable imperfection de l'âge. C'est donc la voix du contentement que nous devons pratiquer, je me contente de ce qui est, car je choisis de m'équilibrer habilement. Le contentement au sens yogique n'est pas d'accepter les calamités et les douleurs sans chercher de remède, mais de développer un esprit qui choisit la gratitude pour le processus que je prends. Le simple fait d'être conscient que j'ai beaucoup de choix, mais que je choisis d'entendre la voix de la gratitude, est ce qui apporte le contentement. Je fais de mon mieux et j'accepte ce qui est en ce moment tout en m'efforçant de faire de l'instant suivant le meilleur possible. Cette prise de conscience est ce qui nous apporte le contentement !